CEPII, Recherche et Expertise sur l'economie mondiale
Property Tax Shocks and Macroeconomics


François Geerolf
Thomas Grjebine

 Points clés :
  • We study the macroeconomic effects of aggregate tax changes using more than 100 property tax changes in advanced economies identified through the narrative record, and a structural VAR approach.
  • Both methodologies lead to very similar estimates of tax multipliers that are higher than two.
  • Property taxes are the least distortive of all taxes, which allows to interpret our tax multipliers in terms of Keynesian disposable income effects, and not in terms of supply-side, incentive effects.
  • A tax cut leads to higher consumption and investment but deteriorates the country’s external balance and competitiveness.
  • Our results inform more broadly on the links between housing and macroeconomics and suggest that housing wealth effects and collateral effects of house prices on consumption and investment are lower than was previously believed.

 Résumé :
Nous étudions les effets macroéconomiques de chocs fiscaux à partir d’une approche narrative -en identifiant plus de 100 chocs de taxe foncière dans les pays avancés – dont les résultats sont confirmés par une estimation reposant sur la méthode des VAR structurels. Les deux méthodologies conduisent à des estimations très proches des multiplicateurs fiscaux qui sont supérieurs à 2. L’utilisation de la taxe foncière a un triple avantage. D’une part, la taxe foncière est en théorie la moins désincitative des taxes, ce qui permet d’interpréter nos multiplicateurs fiscaux en termes d’effets sur le revenu disponible, et non en termes d’offre. D’autre part, la base des taxes foncière n’est pas affectée par le PIB de façon contemporaine, contrairement aux autres taxes, ce qui facilite beaucoup les estimations aussi bien pour l’approche narrative que pour les VARs structurels. Enfin, l’utilisation de cette taxe permet d’apporter un éclairage sur les effets macroéconomiques associés aux prix immobiliers, en particulier les effets de richesse sur la consommation et de collatéral sur l’investissement. Nos résultats suggèrent qu’une partie de ces effets pourrait venir directement de changements fiscaux, ou d’autres politiques publiques impactant directement l’immobilier, comme les politiques d’aide à l’accession à la propriété, et la politique monétaire.

 Mots-clés : Multipliers | Consumption | User cost of housing

 JEL : E32, E62, H20, N12
CEPII Working Paper
N°2018-03, March 2018

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