| Les  pays émergents, qui se bornaient jusqu’ici à accueillir les investissements  directs en provenance des pays riches, sont devenus récemment eux-mêmes des  investisseurs internationaux. À côté des   flux de capitaux « nord-sud », des flux inverses prennent de  l’ampleur sous l’impulsion des nouvelles stratégies des entreprises du Sud. Les  grandes entreprises chinoises, indiennes ou brésiliennes sont devenues de  redoutables concurrents dans les opérations internationales d’acquisition. Quels  sont les facteurs, macro et microéconomiques, de ces glissements ? Quels  changements de rapports de force traduisent-ils et quelles évolutions peut-on  attendre dans les prochaines années ? Les entreprises des grands pays émergents  resteront-elles des acteurs marginaux ou vont-elles acquérir un rôle majeur  dans certains marchés ou secteurs ? Quelles sont les stratégies d'adaptation  des firmes des pays développés face à ces changements qui ébranlent notre  vision du monde ?
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