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|  | N� 2009-05 |   |  
| Mars 2009 |  
| Equivalence entre taxation et permis d'émission échangeables |   
	
| Pierre Villa |  |   
	
| L’article aborde sous des angles multiples l’équivalence entre taxation et droits d’émission
  polluante : la première fixe les prix, les seconds les quantités. L’équivalence est plus formelle
  que substantielle. La fiscalité est le fait générateur. Le marché des droits n’existe pas
  spontanément et le prix y est instable parce que l’offre n’est pas indépendante de la demande.
  Il est manipulable aussi bien lors de la distribution des droits gratuits que lors des
  interventions au cours de la période de conformité. Il ne peut exister qu’accompagné d’une
  fiscalité sur les émissions. Pour éviter ces inconvénients les droits doivent être distribués par
  adjudication discriminante sans droits gratuits. La fiscalité ou le prix des droits sont une
  valeur réelle d’option correspondant au coût du changement de technique réduisant la
  pollution. Pour que ce coût conduise à une réduction de la pollution, il est nécessaire de
  financer les activités d’innovation d’un montant supérieur à la fiscalité environnementale afin
  de déplacer les facteurs de production vers cette activité. Comme la question de l’innovation
  est du même ordre que pour l’extraction des énergies fossiles, l’équivalence fiscale entre les
  taxes sur la pollution et l’énergie est médiatisée par les taxes sur le capital qui opèrent les
  transferts de facteurs vers le secteur de la recherche qui peut être non marchand. La
  décentralisation par le marché impose que la dépollution ait un coût marchand. | Résumé non-technique
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  | Non-technical summary
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  | Texte intégral  |   
	
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| Equivalence; droits d’émission échangeable; fiscalité de l’environnement | Mots-clés |   
	
| E61; E62 | Classification JEL |  
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