À l’international, l’industrie française fait face à deux nouveaux défis : la transition écologique d’une part, avec l’enjeu de la décarbonation, et le contexte géopolitique d’autre part, qui remet en cause notre dépendance commerciale vis-à-vis de certains partenaires.
Croissance à la traîne, inflation sans fin, stagnation des salaires et explosion de la dette : comment expliquer l'écart qui se creuse entre la France et ses partenaires sur le plan économique, notamment avec les États-Unis ?
Vincent Vicard s'interroge sur les raisons pour lesquelles l'industrie est différente des autres activités, sur les fragilités créées par la désindustrialisation et sur les objectifs d'une politique industrielle ambitieuse.
La décision de l'administration américaine d'amplifier la guerre commerciale avec la Chine repose sur un peu de considérations économiques et beaucoup de considérations politiques et géopolitiques. Comme toute mesure protectionniste, elle vise à renforcer les industries américaines confrontées à la concurrence chinoise, mais risque de faire perdre du pouvoir d'achat aux consommateurs et de la compétitivité aux producteurs américains.
À quoi sert de réindustrialiser la France? Vincent Vicard intervient dans ce débat sur les enjeux de la transition écologique, de la sécurisation de nos approvisionnements, de la souveraineté économique et de la redynamisation des territoires.
Depuis l'élection présidentielle de 1981, l’opposition à la mondialisation en France s’est accentuée, en partie due à l’augmentation de la concurrence induite par la hausse des importations de biens finals. Cependant, les importations de biens intermédiaires, qui soutiennent certains secteurs économiques, ont plutôt diminué cette tendance. Les exportations ont modéré la montée du vote antimondialisation grâce à leurs impacts positifs sur l’économie locale.
Les éclairages d'Antoine Bouët sur la décision des États-Unis de durcir les tarifs douaniers sur 18 milliards dollars de produits chinois pour protéger les entreprises et les travailleurs américains d'une concurrence jugée "déloyale".
Le président chinois devrait se rendre en France début mai 2024 pour le soixantième anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre Paris et Pékin. Peut-on le convaincre de prendre ses distances vis-à-vis de Vladimir Poutine ? Quels bénéfices espérer sur le plan bilatéral ?
Avec des conséquences désastreuses telles que des sécheresses prolongées, une inflation alimentaire accrue et des récoltes anticipées mauvaises, El Niño exacerbe les défis déjà présents dans les économies vulnérables de la région qui causent des impacts profonds et demandent les mesures d’adaptation coûteuses.
Avec les crises qui ont ébranlé l'économie mondiale depuis quatre ans et la montée des tensions géopolitiques, la mondialisation s'est complètement transformée : la sécurité économique en est désormais une des grandes priorités.
Dans cette interview vidéo, Jérôme Héricourt, co-auteur du récent billet de blog sur ce sujet, fait le constat d’un retard européen en matière d’industrialisation verte. Cependant, des inflexions significatives destinées à soutenir les secteurs stratégiques ont d'ores et déjà eu lieu dans les politiques définies au niveau de l'Union européenne. Si de nouveaux risques de divergence au sein de l'UE existent, cette dernière dispose de moyens pour les prévenir.
Au début des années 2000, la Russie a connu un spectaculaire rétablissement grâce à l’envolée des prix des matières premières, puis une forte résilience économique en 2022, en dépit des sanctions occidentales. Guidé par ses ambitions territoriales historiques, le pouvoir russe inscrit à nouveau la lutte contre l’hégémonie occidentale au centre de sa stratégie. Ses finances suffiront-elles à soutenir l’effort de guerre ?
La France, traditionnellement exportatrice de poulets, est devenue importatrice nette depuis 2019. Ce retournement reflète une perte de débouchés à l’exportation et une concurrence accrue des importations sur le marché français. La filière avicole redoute une nouvelle dégradation de sa situation avec l’entrée de poulets ukrainiens sur le marché européen, et les négociations autour d’un accord de libre-échange avec le Mercosur. A l’heure actuelle, la concurrence à laquelle font face les producteurs français est essentiellement intra-communautaire, tant sur leurs débouchés à l’exportation que sur les approvisionnements français.
Soumis à l'approbation des sénateurs, l'accord de libre-échange entre le Canada et l'UE est appliqué pour l'essentiel depuis 2017. Après des années de recul, le bilan économique est plutôt positif pour la France, malgré l'appréhension notamment des agriculteurs qu'il s'agit de ménager.
Le débat autour de la place et de la dynamique de l’industrie au sein de l’UE n’est pas aisé, tant il est phagocyté par des considérations nationales, entre des pays dotés d’un secteur manufacturier puissant, comme l’Allemagne, et d’autres aux prises avec un déclin amorcé il y a plusieurs décennies, comme la France. Au-delà de cette hétérogénéité au sein de l’UE, le décrochage de cette dernière en matière d’investissements dans les secteurs stratégiques (notamment pour la transition écologique) est inquiétant.
Dans l'émission "La librairie de l'éco" sur BFM TV, Michel Aglietta revient sur le capitalocène, l'époque de l'avènement du capitalisme, et sur le début de sa domination destructive de la nature.
Dans un contexte de tensions géopolitiques et d’incertitudes économiques croissantes, la 13e Conférence ministérielle de l’OMC a eu lieu à Abou Dabi. Les divergences entre les 164 pays membres semblent profondes et potentiellement irréconciliables. Antoine Bouët décrypte les enjeux des négociations au sein de l’OMC dans une interview vidéo.
Lorsque la guerre en Ukraine a éclaté, le rouble a subi une forte dépréciation de plus de 76 % par rapport au dollar. Les sanctions occidentales, telles que le gel des réserves internationales, la fermeture d'accès aux marchés financiers et au système Swift, ont entravé la Banque centrale russe dans sa tentative de soutenir la monnaie.
Antoine Bouët, directeur du CEPII, au micro de France Culture, parle des enjeux des négociations au sein de l'OMC qui se déroulent dans un contexte de tensions géopolitiques et d'incertitudes économiques croissantes.
Règlement des différends, agriculture, propriété intellectuelle… les antagonismes entre les 164 pays membres restent profonds à l’ouverture de la XIII? Conférence ministérielle de l'OMC, prévue le 26 février 2024.
Les inégalités de revenu ont un impact sur le solde courant, mais ce dernier dépend du niveau de développement économique et plus encore de l'intensité de la réglementation du crédit. À la suite d’un accroissement des inégalités, le solde courant a, en moyenne, tendance à s’améliorer dans les pays financièrement plus réglementés, et à diminuer dans les pays très déréglementés.
Le solde commercial français s’est dégradé entre 2019 et 2021, du fait notamment du recul de l’excédent commercial des multinationales françaises en 2020. Cette chute relève cependant d’abord de facteurs conjoncturels - la forte contraction du secteur aéronautique -, avec toutefois une baisse plus structurelle dans le secteur automobile français, amorcée depuis 2018.
Des négociations sont en cours sur l'accord commercial avec les pays latino-américains du Mercosur au moment où la colère du monde agricole monte dans plusieurs pays de l'UE.
En pleine crise agricole, l’éventuelle signature d’un accord de libre-échange entre l’Union européenne et l’Amérique du Sud - le Mercosur - devient un point de discorde. Les agriculteurs dénoncent une concurrence déloyale et voient dans ces accords la cause principale de leurs problèmes. Parmi les éléments jugés inacceptables : les importations de produits agricoles qui ne respectent pas les mêmes normes sociales ou environnementales que celles imposées en France.
Le solde commercial de la France, qui a atteint son plus bas niveau historique en 2022, s’améliore légèrement en 2023 grâce à la baisse des prix de l’énergie. Cette tendance est soutenue par des exportations dynamiques dans les secteurs de spécialisation de la France ainsi que des services. Le déficit reste important, bien supérieur à celui affiché par nos voisins européens. À l'échelle de l'UE, la baisse des prix de l'énergie conduit au rétablissement d'un excédent commercial.
Pour remédier aux effets du changement climatique dans cette région particulièrement vulnérable sur les plans économique et climatique, les financements multilatéraux devraient décupler par rapport à leurs niveaux de 2020, ce qui nécessite une coordination internationale efficace et le développement des instruments de financement innovants.
Pour le CEPII, cette nouvelle année s'annonce riche de nombreuses évolutions. Elles seront, nous le souhaitons, positives. Le gouvernement, auprès duquel est placé le Centre, se penche sur la rationalisation des organismes d’évaluation des politiques publiques pour maximiser leurs atouts et optimiser leurs pratiques.
Le coût des sanctions de l’UE vis-à-vis de la Russie pour les entreprises françaises reste globalement faible. Il a été concentré sur peu de firmes exportatrices, et essentiellement dans trois secteurs : les matériels de transport (dont l'aéronautique), la chimie et les machines. Les conséquences économiques de ces mesures de rétorsion ont été atténuées par une déviation du commerce vers les pays voisins de la Russie.
Le co-auteur de la Lettre du CEPII "Russie : sanctions occidentales et échappatoires orientales" Carl Grekou explique l'impact des sanctions européennes prises contre la Russie.
L'impact de l'immigration sur le salaire moyen des natifs est très limité, voire nul, affirme Jérôme Valette, en précisant que ses effets sur le marché du travail dépendent de l'ampleur et aussi de la soudaineté des vagues migratoires.
Démographie, intégration régionale, spécialisation commerciale… sur quoi l'économie israélienne repose-t-elle? Le conflit actuel pèse sur le marché du travail et sur les finances. Mais, fort de son remarquable engagement dans la haute technologie, le pays a accumulé une position extérieure nette conséquente. Cette épargne pourrait être mobilisée pour faire face au coût de la guerre. Suffira-t-elle demain ?
La commande publique, qui recouvre les achats de biens, de services et de travaux effectués par les administrations et les entreprises publiques, représente de 10 % à 20 % du PIB des pays membres de l’UE et des États-Unis. Les marchés publics de biens manufacturés pourraient-ils être davantage adressés aux producteurs nationaux en Europe, notamment en France ?
Francis Mer, ancien ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie de 2002 à 2004, est décédé le 1er novembre. Avant d'être Ministre, il avait été Président du Conseil du CEPII d'octobre 1995 à mai 2000, parmi les multiples responsabilités qu'il exerçait à l'époque, en particulier celle de Président Directeur Général d'Usinor.
La droite populiste suisse est arrivée en tête des élections fédérales du 22 octobre 2023. Lors de la campagne électorale, les préoccupations climatiques étaient toujours là, mais elles ont été largement concurrencées par des inquiétudes relatives au coût de la vie et à l'immigration.
Pour faire face à un monde en crise, l'État est le seul capable de mobiliser les ressources exceptionnelles nécessaires dont il ne dispose pas au moment où les crises éclatent. Michel Fouquin revient sur le rôle de la dette publique et les enseignements de l'histoire.
Les échanges internationaux de produits de santé ont pris leur essor à partir des années 2000, en pleine phase d’hypermondialisation. Vingt ans après, le choc du Covid a confirmé l’importance de la sécurité sanitaire pour les États et mis en lumière ces interdépendances qui ont cependant fragilisé la filière, ainsi que les questions de souveraineté industrielle posées par l’organisation internationale de la production.
L'invasion de l'Ukraine a profondément modifié les échanges mondiaux, surtout dans l'énergie, et les Américains ont inventé un nom pour cela, le "friend-shoring", autrement dit, le commerce entre amis.
La planète est en plein bouleversement, confrontée à la guerre en Ukraine et aux conséquences de la pandémie de Covid-19. L’Organisation mondiale du Commerce alerte : « les premiers signes de la fragmentation commerciale menacent de freiner la croissance et le développement ». Comment se traduit cette situation ? L’économie est-elle de plus en plus liée à la géopolitique ? Quelles conséquences sur le monde de demain ?
Avant d’envahir l’Ukraine en février 2022, la Russie avait, semble-t-il, anticipé les sanctions financières occidentales. Malgré celles-ci, et celles qui ont ciblé son commerce, l’économie russe a en effet affiché une relative solidité dans les mois qui ont suivi le début de la guerre. Ce résultat reflète la réallocation géographique rapide de son commerce extérieur et sa préparation aux sanctions, avec la mise en place de nombreux circuits de contournements et un pivot manifeste vers l’Inde, la Turquie, et surtout la Chine.
Le CEPII livre son décryptage annuel des grandes tendances à venir dans son ouvrage collectif « L’économie mondiale 2024 » publié aux Éditions La Découverte (collection Repères), à paraître le 7 septembre 2023. Tour d’horizon des grandes questions de l’année à venir avec Isabelle Bensidoun et Jézabel Couppey-Soubeyran, coordinatrices de l’ouvrage.
Le 17 juin 2023, s’est ouvert le sommet à propos de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le MERCOSUR. À l’heure du dérèglement climatique, un tel accord est-il encore possible ? Et si oui, quel rôle l’UE souhaite-t-elle jouer sur la scène internationale ?
La persistance de l’inflation depuis 2021 a suscité un débat quant à ses causes. Nous explorons le rôle des profits excessifs des entreprises dans le contexte de la crise énergétique récente. Nos résultats suggèrent que les secteurs les moins concurrentiels ont transmis dans leurs prix de vente plus de 100 % de la hausse de leurs coûts et ainsi contribué à l’inflation.
Lors du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial qu'il a organisé jeudi et vendredi à Paris, Emmanuel Macron a plaidé pour "un choc de financement public" afin d’aider les pays les plus vulnérables à faire face au changement climatique. L'argent, le nerf de la guerre… mais où trouver les fonds ?
Reconduit à la tête de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan va devoir traiter en urgence l'inflation galopante, la dévalorisation de la monnaie et la dette publique croissante. Va-t-il changer sa politique économique pour produire les résultats attendus par ses électeurs ?
Ce 14 mai, 64 millions de Turcs étaient appelés aux urnes dans une élection très attendue... Des résultats serrés et d'abord contestés entre Kemal Kiliçdaroglu et le président sortant, Recep Tayyip Erdogan. Comment sont acceptés les résultats ?
Dans une tribune au « Monde », l’économiste Michel Fouquin rappelle comment les États ont su juguler, ou pas, l’envolée de leurs dettes, depuis le XVII? siècle jusqu’aux conflits mondiaux du XX?.
Les économistes Isabelle Bensidoun et Thomas Grjebine analysent, dans une tribune au « Monde », le rôle majeur des Etats-Unis dans le changement de cap de la mondialisation et la nécessité de faire face à la nouvelle révolution industrielle et de préserver les emplois.
L’immigration suscite des craintes persistantes, en partie liées à la perception qu’immigration et délinquance vont de pair. Celle-ci repose principalement sur l’observation d’une surreprésentation des étrangers (immigrés n’ayant pas acquis la nationalité française) dans les statistiques sur la délinquance.
En Turquie, il faudra bien un second tour pour désigner le Président, mais contrairement à ce qu’annonçaient les sondages, c’est le sortant Recep Tayyip Erdo?an qui bascule en tête avec plus de 49% des suffrages. Son challenger, Kemal Kiliçdaroglu, veut encore y croire, mais Erdogan peut-il encore perdre ? Quelles conséquences sa réélection aurait-elle pour l’Europe ?
Les deux économistes alertent, dans une tribune au « Monde », sur le fait que les politiques de réindustrialisation visant à respecter les engagements climatiques négligent l’impact d’un tel choc sur le marché du travail.
Recep Tayyip Erdogan, à la tête du pays depuis 20 ans, joue sa survie politique lors des élections présidentielle et législatives qui auront lieu en Turquie, le 14 mai prochain. Ce podcast s'interroge sur une éventuelle victoire de l’opposition et l'impact sur la politique extérieure du pays.
En un an, les prix auraient grimpé de plus de 60% en Turquie selon les chiffres officiels, 110% selon des indépendants. Alors que la croissance avait permis au président Erdogan de s'attirer les faveurs de larges pans de la population, les déboires économiques actuels pourraient signer sa chute.
Dans le cadre du premier déplacement d'Emmanuel Macron en Chine depuis la pandémie et le déclenchement de la guerre en Ukraine, ce podcast s’interroge sur la nature de la relation Europe-Chine.
En déplacement aux Pays-Bas, le Président français Emmanuel Macron a tenu ce mardi 11 avril à La Haye un long discours sur l’avenir de l’Europe, qu’il souhaite plus indépendante de la Chine et des États-Unis. Ce podcast se penche sur la réindustrialisation possible de l'Europe.
Les thèmes qui dominent le programme de travail du CEPII cette année émergent du contexte actuel particulièrement difficile : tensions géopolitiques, transition énergétique, résilience des chaînes de valeur mondiales, conjoncture macroéconomique marquée par de nouvelles priorités budgétaires et resserrement des politiques monétaires.
Dans cette tribune, Valérie Mignon décrit les « superprofits » des compagnies pétrolières et s'intéresse aux effets de leur taxation sur la transition énergétique.
La politique menée par Pékin pour répondre à sa demande intérieure de blé, de riz ou de maïs contribue fortement à la hausse des prix sur les marchés internationaux.
Dans ce podcast, Antoine Bouët explique les conséquences d'Inflation Reduction Act qui met en place des incitations fiscales à la production et à l'utilisation d'énergies propres aux États-Unis en contrepartie d'une obligation de production locale.
Le plan protectionniste « anti-inflation » mis en place par les États-Unis est une bonne nouvelle pour la lutte contre le réchauffement climatique, mais pourrait déséquilibrer le commerce international. Pour Vincent Vicard, ce dilemme se pose aussi pour les Européens, qui doivent arbitrer entre ouverture commerciale et protection de leur industrie.
Ce podcast revient sur la crise inflationniste allemande : entre mesure prise par le Parlement pour pallier la difficulté et mobilisation des syndicats allemands.
Dans ce podcast, Christophe Destais, alimente le Débat du Jour RFI autour du caractère potentiellement inéluctable de la montée en puissance de la Chine.
Dans ce podcast, François Chimits, accompagné de cinq autres experts, reviennent sur le contexte et les enjeux économiques et politiques du 20e Congrès du Parti communiste chinois.
Thomas Grjebine est l'un des invités économistes de la table ronde de l'Assemblée Nationale, ayant pour sujet les "profits exceptionnels des entreprises pétrolières, gazières et du secteur du transport maritime, engendrés pendant la crise.
Conséquences de la stratégie zéro Covid, crise de l’immobilier, place dans les échanges commerciaux internationaux : les signes d’un essoufflement du modèle économique chinois s’accumulent et la foi en une croissance forte vacille.
Si les indicateurs macroéconomiques du Brésil ne sont pas si mauvais par rapport à ceux du reste du monde à la suite de la pandémie, la pauvreté a, elle, explosé avec une quantité grandissante d'inégalités dans le pays, notamment une insécurité alimentaire qui est à son paroxysme...
Alors que l’inflation atteint en Allemagne des niveaux records – 7,6 % en juin sur un an – , les pressions pour des hausses de salaires ne font que s’accentuer.
Retrouvez le point de vue de Thomas Grjebine sur l’inflation en Allemagne via son article paru dans Alternatives Économiques.
Le Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII) livre son décryptage annuel des grandes tendances à venir dans son ouvrage collectif "L’économie mondiale 2023" publié aux Éditions La Découverte (collection Repères), à paraître le 8 septembre. Tour d’horizon des grandes questions de l’année à venir avec Isabelle Bensidoun et Jézabel Couppey-Soubeyran, coordinatrices de l’ouvrage.
L’OMC, qui a pour mission de promouvoir les échanges internationaux, apparaît en position de faiblesse pour affronter les crises des relations internationales, d’autant que l’attitude des États-Unis depuis Donald Trump menace l’institution de paralysie. Toutefois le succès relatif des négociations menées lors de la réunion des 164 ministres du commerce extérieur des pays membres ce mois de juin 2022 montre que ceux-ci restent attachés à l’institution. Sauront-ils se mettre d’accord ensuite pour la réformer et défendre un commerce plus juste et plus soucieux de la défense de l’environnement ?
On 23rd February - the eve of the Russian invasion of Ukraine - the Council of the European Union (EU) adopted the first package of sanctions in response to Moscow's recognition of the self-proclaimed autonomous republics of Donetsk and Lugansk. Since then, five further packages have followed, the last of which was adopted on 3rd June. From the second package onwards, sanctions affected trade in goods.
Billet du 10 juin 2022 - Dans les médias Par Cecilia Bellora, Kevin Lefebvre, Malte Thie
Le 23 février 2022, à la veille de l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe, le Conseil de l’Union européenne (UE) adoptait le premier paquet de sanctions en réponse à la reconnaissance par Moscou des républiques autonomes autoproclamées de Donetsk et de Lougansk. Depuis, cinq autres paquets ont suivi, le dernier ayant été adopté le 3 juin 2022. Dès le deuxième paquet, les sanctions ont affecté les échanges de biens.
Le président turc joue pleinement sa carte dans la crise ukrainienne, ménageant à la fois Vladimir Poutine et ses alliés de l'Otan. En ligne de mire, sa réélection à la présidentielle de 2023. Une interview de Deniz Ünal le 18 mai 2022 sur L'express.