Justifier l’indépendance des banques centrales par l’autonomie de la sphère monétaire n’est plus possible aujourd’hui. La question est celle du partage du pouvoir entre les politiques et les techniciens dans une démocratie.
Les banques centrales se préoccupent de la sortie des politiques monétaires non conventionnelles et des conséquences éventuelles sur l’inflation et sur la stabilité financière. Mais il serait naïf de croire qu’elles vont revenir, sans autre forme de procès, au ciblage de l’inflation.
Billet du 22 février 2013 Par Lionel Fontagné, Julien Gourdon
Combien l’Europe et la France peuvent-elles espérer gagner au plus grand accord commercial au monde ? Que peut-on attendre de la suppression de l’essentiel des droits de douane et de la réduction des obstacles réglementaires aux échanges de services ?
Le Japon a mis la presse en émoi : c’est la guerre des changes ! Mais que ce soit dans les années 1930 ou dans la période actuelle, il n’y a pas de volonté délibérée de rejeter les conséquences de la crise sur les autres pays. Les mouvements de change résultent de l’échec de la coopération internationale.
Entre l’Union européenne et les Etats-Unis, la réduction des droits de douane devrait avoir un impact important sur le commerce agricole seulement. Les enjeux principaux seront sans doute ailleurs, dans l’harmonisation des normes et régulations relatives au commerce de biens mais aussi de services.
Etats-Unis – Union européenne : on ne peut rêver mieux comme tête d’affiche pour des bans de mariage commercial. Nous n’en sommes pas encore là, mais les négociations sont sur la rampe de lancement, après le soutien conjointement apporté par Barack Obama, Herman Van Rompuy et José Manuel Barroso.
Billet du 8 février 2013 Par Gunther Capelle-Blancard
Dans le cadre du projet de loi sur la réforme bancaire, la Commission des finances de l’Assemblée Nationale a adopté cette semaine un amendement qui imposera aux banques de détailler leurs activités à l’étranger, y compris donc – et surtout – dans les paradis fiscaux.
La volatilité des taux de change demeure un sujet de préoccupation majeure pour les pouvoirs publics. Pourtant, les études empiriques ne concluent pas en un effet significatif de la volatilité des changes sur le commerce international. Une récente étude du CEPII apporte un regard nouveau sur le sujet.
L’accord in extremis entre la Maison Blanche et la majorité républicaine du Congrès a été en trompe-l'oeil. Il a évité une récession brutale mais n’a abordé aucun des problèmes qui se reflètent dans la dérive de la dette publique.