
Les multinationales ont privilégié l’emploi dans leurs filiales nationales depuis le choc du Covid
Les firmes multinationales (FMN) ont été plus résilientes en matière d’emploi que les groupes nationaux depuis la crise sanitaire, surtout dans leur pays d’origine.
Par Camilo Umana Dajud, Vincent Vicard, Constance Marette
La crise sanitaire, en faisant prendre conscience des vulnérabilités que les interdépendances peuvent occasionner, a constitué un tournant dans la perception des gains et des risques liés à la mondialisation. Pour autant, les échanges commerciaux ont fait preuve d’une résilience remarquable ces dernières années, malgré la multiplication des appels à la relocalisation et des politiques de réindustrialisation portées par de nombreux grands pays. Cependant les entreprises évoluent dans un environnement international différent de celui qui prévalait avant la pandémie, environnement dans lequel leurs décisions d’investissement doivent tenir compte d’une série de nouveaux risques liés à leurs chaînes d’approvisionnement, à l’accès au marché et aux risques géopolitiques.
Ces risques affectent particulièrement les entreprises multinationales, dont les choix de localisation structurent les chaînes de valeur mondiales. L’analyse de l’évolution de leur emploi depuis la crise sanitaire montre ainsi qu’elles ont affiché de meilleures performances en matière d’emploi que les groupes nationaux, et ce, surtout dans leurs filiales nationales, laissant penser qu’un processus de relocalisation pourrait être à l’œuvre. Ce biais en faveur des filiales nationales persiste jusqu’en 2022, ce qui suggère un changement structurel dans l’organisation des entreprises multinationales.
Pour aller plus loin, lire Les multinationales plus résilientes en matière d’emploi que les groupes nationaux depuis la crise sanitaire, surtout dans leur pays d’origine et Multinationals Here and There: Affiliates' Response to Global Crises.

Ces risques affectent particulièrement les entreprises multinationales, dont les choix de localisation structurent les chaînes de valeur mondiales. L’analyse de l’évolution de leur emploi depuis la crise sanitaire montre ainsi qu’elles ont affiché de meilleures performances en matière d’emploi que les groupes nationaux, et ce, surtout dans leurs filiales nationales, laissant penser qu’un processus de relocalisation pourrait être à l’œuvre. Ce biais en faveur des filiales nationales persiste jusqu’en 2022, ce qui suggère un changement structurel dans l’organisation des entreprises multinationales.
Pour aller plus loin, lire Les multinationales plus résilientes en matière d’emploi que les groupes nationaux depuis la crise sanitaire, surtout dans leur pays d’origine et Multinationals Here and There: Affiliates' Response to Global Crises.
