Michel Aglietta (conseiller au CEPII) et Thomas Brand (chargé de mission au CAS) présentent leur New Deal pour l’Europe dans un ouvrage qui paraît aujourd’hui.
Billet du 18 mars 2013 Par Olena Havrylchyk, Svetlana Ledyaeva
Avec le nouveau plan de sauvetage du secteur bancaire, Chypre tente de conserver son statut de centre financier offshore très prisé par les investisseurs russes. Ce plan en vaut-il la peine ?
La mise en œuvre d’un mécanisme de réduction automatique des dépenses n’a pu être stoppée à temps, mais des modifications pourraient intervenir dès la fin mars.
Justifier l’indépendance des banques centrales par l’autonomie de la sphère monétaire n’est plus possible aujourd’hui. La question est celle du partage du pouvoir entre les politiques et les techniciens dans une démocratie.
Les banques centrales se préoccupent de la sortie des politiques monétaires non conventionnelles et des conséquences éventuelles sur l’inflation et sur la stabilité financière. Mais il serait naïf de croire qu’elles vont revenir, sans autre forme de procès, au ciblage de l’inflation.
Combien l’Europe et la France peuvent-elles espérer gagner au plus grand accord commercial au monde ? Que peut-on attendre de la suppression de l’essentiel des droits de douane et de la réduction des obstacles réglementaires aux échanges de services ?
Le Japon a mis la presse en émoi : c’est la guerre des changes ! Mais que ce soit dans les années 1930 ou dans la période actuelle, il n’y a pas de volonté délibérée de rejeter les conséquences de la crise sur les autres pays. Les mouvements de change résultent de l’échec de la coopération internationale.
Entre l’Union européenne et les Etats-Unis, la réduction des droits de douane devrait avoir un impact important sur le commerce agricole seulement. Les enjeux principaux seront sans doute ailleurs, dans l’harmonisation des normes et régulations relatives au commerce de biens mais aussi de services.
Etats-Unis – Union européenne : on ne peut rêver mieux comme tête d’affiche pour des bans de mariage commercial. Nous n’en sommes pas encore là, mais les négociations sont sur la rampe de lancement, après le soutien conjointement apporté par Barack Obama, Herman Van Rompuy et José Manuel Barroso.