Retranscription écrite de l'émission du 6 septembre "Les idées claires d'Agnès Bénassy Quéré", chronique hebdomadaire sur France Culture le jeudi matin à 7h38
Le symposium annuel des banquiers centraux à Jackson Hole est un événement très attendu en ces temps de crise. Cette année l’interrogation portait sur l’efficacité des politiques monétaires non conventionnelles et la capacité de les poursuivre. L’exposé de Ben Bernanke met en lumière les handicaps de la zone euro.
A la sortie d’une période électorale intense, la question de la « bonne » politique d’immigration s’est retrouvée sur le devant de la scène à côté de celles portant sur la place de la France dans l’Europe ou de la réforme de la fiscalité.
Une solution à la crise des dettes souveraines en zone euro serait de combiner obligation synthétique avec fonds d’amortissement. Cela permettrait de rétablir la confiance perdue entre Etats européens, confiance nécessaire pour construire, à terme, des solutions entièrement fédérales.
Pour traiter l’actuelle crise de la zone euro, de nombreuses propositions ont été faites au niveau européen : l’introduction d’euro-obligations, la création d’une union bancaire, l’acceptation d’une union de transferts. Néanmoins, ces solutions se heurtent à plusieurs problèmes.
La zone euro se heurte à une triple crise : crise de la dette souveraine, crise bancaire et financière, crise de la compétitivité et de la croissance. Ces trois crises se renforcent mutuellement et il apparaît de plus en plus clair que les solutions sont à trouver dans l’intégration plus poussée des Etats membres.
La solidarité fiscale en Allemagne a permis aux Länder de l'Est d'amorcer leur rattrapage. Le mécanisme de péréquation financière risque d'être remis en question à moyen terme. Le débat sur son fonctionnement ainsi que sur ses impacts fait écho aux controverses sur la solidarité fiscale entre les pays membres de l'Union européenne.
Billet du 14 mars 2012 Par Agnès Bénassy-Quéré, Sophie Piton
Le 29 février, l’Assemblée nationale a voté la TVA sociale. Le but est double : stimuler l’emploi par une baisse des charges sociales et résorber le déficit de compétitivité de l’économie française. La TVA est-elle pour autant la solution miracle ?
Les chiffres sont accablants. En trente ans, l’industrie française a perdu environs 2 millions d’emplois. Au rayon des solutions avancées ces derniers mois, deux propositions semblent recueillir un large consensus : la promotion du « made in France » et les exhortations à s’inspirer du modèle allemand.
Retranscription écrite de l'émission du 26 janvier "Les idées claires d'Agnès Bénassy Quéré", chronique hebdomadaire sur France Culture le jeudi matin à 7h38.