Protectionnisme américain : les enjeux du 9 juillet 2025
Antoine Bouët
Houssein Guimbard
Cristina Mitaritonna
Balthazar de Vaulchier
Yu Zheng
Antoine Bouët
Houssein Guimbard
Cristina Mitaritonna
Balthazar de Vaulchier
Yu Zheng
Depuis le 21 janvier 2025, les États-Unis multiplient les mesures protectionnistes à un rythme soutenu. Deux dates constituent des tournants décisifs : le « Jour de la libération » du 2 avril et la « pause » annoncée le 9 avril. Le 9 juillet, une nouvelle décision majeure est attendue : maintenir le statu quo en vigueur ou activer les « droits de douane réciproques » annoncés le 2 avril. Si cette seconde option était adoptée, l’activité économique pour les deux principaux belligérants (Chine et États-Unis) diminuerait à moyen terme de l’ordre de 1 % de PIB. Si les droits de douane, appliqués depuis juin 2025, devaient perdurer, les pertes de PIB resteraient importantes pour ces deux pays (de 0,7 % et 0,9 % respectivement), signe que la « pause » n’en est pas vraiment une. Quelle que soit l’option retenue, pour les pays européens, les conséquences macroéconomiques resteraient limitées mais concentrées sur des secteurs clés : les équipements de transport (France) et les véhicules et pièces détachées (Allemagne).



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