L’élection de D. Trump a créé un climat d’incertitude sur la politique économique qui sera menée aux États-Unis. A quel point est-ce inquiétant pour l’économie américaine ?
Les politiques économiques de l’administration Trump pourraient accélérer – sans doute modérément - l’inflation et, simultanément, renforcer l’appréciation du dollar ce qui menacerait la stabilité financière des pays émergents.
L’analyse économique du projet républicain de réforme de la fiscalité des entreprises peut se résumer par « America First ». Aussi déstabilisant pour la concurrence internationale et la stabilité financière qu’attirant pour la nouvelle administration.
Billet du 16 janvier 2017 Par Jean-François Boittin
Le projet de réforme fiscale de la majorité républicaine à la Chambre des Représentants propose une transformation importante de la fiscalité des entreprises, et ambitionne de « faire des États-Unis une nouvelle Irlande ».
La politique protectionniste du président-élu américain affiche le double objectif de s’opposer à la Chine et de réduire le déficit commercial américain. Dans les deux cas, la stratégie suivie est profondément incohérente.
Trump a fait du protectionnisme l’un de ses principaux arguments de campagne. Que peut-il faire dans ce domaine ? Que va-t-il faire en pratique ? Quelles pourraient être les conséquences ?
Le psychodrame de la signature du CETA laissera des traces. L’Union Européenne ne semble plus être en mesure de s’engager de manière crédible dans un accord commercial d’envergure. Il est nécessaire de repenser en profondeur la définition et la conduite de la politique commerciale européenne.
A l’heure de la montée des populismes dans les démocraties occidentales, du terrorisme proche-oriental, et des relents de nouvelle guerre froide entre la Russie et l’Occident, l’usage des sanctions économiques connaît un regain d’actualité et d’attention.