Presque onze mois après la conférence de Bali, la mise en œuvre de l’accord qui y avait été trouvé est bloquée. Même si des discussions sont en cours pour essayer d’en sortir, cette impasse illustre l’ouverture d’une ère nouvelle, celle des négociations « de clubs ».
Les nouvelles estimations de valeur ajoutée en parité de pouvoir d’achat publiées par la Banque mondiale amènent à revoir à la hausse la taille de l’économie chinoise. La Chine serait dès 2014 la première économie du monde.
L’idée d’un accord de libre-échange entre l’UE et la Chine suscite de vives craintes. D’un point de vue commercial, c’est pourtant l’absence d’accord avec la Chine qui risque d’être bientôt difficilement justifiable. Mais cette perspective pose d’autres questions.
D’après les chiffres récemment publiés par la CNUCED, l’investissement étranger en France aurait dramatiquement chuté en 2013, alors même qu’il explosait en Allemagne. Ces statistiques reflètent avant tout des différences méthodologiques et des phénomènes liés aux prêts au sein des grands groupes.
Le CEPII publie sa Lettre n°337 – « L’OMC en quête d’un avenir » – alors que se tient à Bali, du 3 au 6 décembre prochain, la neuvième conférence ministérielle de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC).
L’article intitulé « Polémique fiscale, 32 milliards de manque à gagner sur la TVA », qui fait la une de l’édition du journal « Le Monde » datée du jeudi 19 septembre 2013, cite le CEPII d’une façon ambiguë, qui appelle une mise au point.
Alors que le processus de nomination du prochain Directeur général de l’OMC touche à sa fin, la nécessité de faire évoluer le système commercial multilatéral est pressante. Auparavant, le successeur de Pascal Lamy devra mettre un terme au cycle de Doha, quitte à accepter d’en « prendre les pertes ».
Les initiatives de grande ampleur qui se succèdent renouvellent les termes de la concurrence entre projets et partenaires commerciaux, sans que l’on puisse présumer de leurs conséquences de long terme pour le système commercial multilatéral.
En à peine plus d’un mois, des négociations commerciales bilatérales ou régionales d’ampleur inédite ont été annoncées entre les Etats-Unis, l’Union européenne et le Japon, mais aussi en Asie de l’Est. Cette vague sans précédent marque une étape dans l’évolution du commerce mondial.