70 ans après les accords de Bretton-Woods, l’ordre monétaire international hésite toujours entre hégémonie et compromis mais il n’est plus question de « système ».
Kenneth Rogoff propose une alternative à l'inflation pour diminuer le taux d'intérêt réel lorsque les taux d'intérêt nominaux sont à zéro : supprimer la monnaie. Cette idée pourrait être plus risquée qu'il ne l'envisage et ne serait pas forcément opportune aujourd'hui.
Les critiques que l’action de l’institution suscite amènent un programme de réformes assez décoiffant, dont les deux principaux points sont la limitation du mandat à la stabilité des prix et le droit de vote aux décisions du FOMC donné à toutes les Fed régionales.
Le bilan de la Fed, qui atteint plus de 4 000 milliards de dollars, a encore augmenté de près de 30 % en deux ans, alors que celui de la BCE, avec 2 200 milliards d’euros (3 000 milliards de dollars), a diminué d’environ 25 % durant ces 2 dernières années.
Le régime de croissance a-t-il été durablement altéré par la crise financière ? Dans les pays qui ont recouvré une croissance alerte, les marchés anticipent un taux d’intérêt réel très bas pour longtemps. Cette anomalie pourrait indiquer un affaiblissement des ressorts de la croissance de long terme.
Le ralentissement progressif des achats de titres par la Fed a relancé le débat sur la vulnérabilité des pays émergents face à la volatilité des flux des capitaux étrangers. Comment les banques centrales des pays émergents peuvent-elles gérer ces flux qui menacent la stabilité du système financier ?
Lors du dernier G20 finance, pays avancés et pays émergents se sont opposés sur la responsabilité des importants mouvements de capitaux qui ont déstabilisé de nombreuses monnaies de ces pays.